L’artiste et le « Bâtard » !

Suis-je un « Bâtard » juste parce que je ne suis pas d’accord avec la tenue d’une élection qui sera « truquée » et dont les résultats sont connus d’avance par tous les Algériens !

Suis-je un « Bâtard » juste parce que je pense que cette élection est anti-démocratique ! Car les conditions de sa tenue sont la négation même de la démocratie et du respect de la « souveraineté du peuple Algérien » !

Suis-je un « Bâtard » si je pense que la tenue d’une telle élection, avec de telles enjeux pour l’avenir de notre Pays, exige un minimum de transparence et de respect de la « volonté populaire » ! Un « respect » pourtant figurant dans la « constitution Algérienne » !

Suis-je un « Bâtard » si je pense que l’organisation de ces élections n’a pas respecté la constitution Algérienne, loi fondamentale du Pays. Ce qui les rend « anticonstitutionnel » et de ce fait, un acte « antidémocratique ».

Suis-je un « Bâtard » si, de ce fait, je pense que ces élections sont « antidémocratique » et que le minimum de respect pour la démocratie serait de « s’opposer fermement à leur tenue ! », car elles « deviennent dangereuses » et risquent de plonger notre Pays dans « l’instabilité » et une grave crise de « légitimité politique » !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord qu’un président se maintient au-delà de deux mandats, tel que prévu par la constitution Algérienne qui prévoit et exige « l’alternance au pouvoir » comme principe de gouvernance !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord qu’un clan présidentiel « s’achète » la loyauté d’un parlement élu par la fraude, pour neutraliser « le pouvoir législatif » et ainsi priver le peuple de toute représentativité, contrairement et en violation de toutes les règles démocratiques en vigueur !

Suis-je un « Bâtard » parce que je m’oppose à ce que mon Pays se transforme en pseudo-monarchie par la grâce d’un régime ultra-présidentiel qui réduit à néant la « souveraineté du peuple » !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord avec la « corruption » et le « partage injuste » des richesses de mon Pays !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord avec la marginalisation des jeunes de mon Pays et la mise à mal de son économie !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord avec les idées et les opinions de ceux qui veulent se maintenir au pourvoir malgré la large contestation populaire !

NON, Madame l’Artiste, je ne suis pas un bâtard, mais juste un Algérien qui aime son Pays et qui lui veut du bien ! Un homme qui souhaite protéger son Pays contre les tentations d’un pouvoir qui se mélange à la cupidité et à l’avidité de l’argent mal acquis !

Je ne suis pas comme vous, Madame l’artiste ; épouse d’un « riche mari » qui défend des gens « riches » et « puissants » ! Est-ce parce qu’ils sont de « sa région » (Tlemcen) ?

Une élite, c’est celle qui sait écouter, comprendre puis porter les aspirations de ces concitoyens pour devenir « la voix de son peuple » ! Mais quand elle s’éloigne du peuple et ne le comprend plus, elle cesse d’être une élite pour devenir « des clients du pouvoir » !

En Algérie la nature du pouvoir, bâti sur l’abondance de l’argent issu de la rente pétrolière, à forcé l’élite à la servilité, pour se garantir la « servitude de tout le peuple » !

Après Madjer, Belloumi et Cheb Khaled, je rajoute à ma « black-liste » celle que je trouvais pourtant « jolie », avant de découvre que pour elle, en faite, je ne suis qu’un « Bâtard » qui refuse de soutenir « son président » !

C’est fou, comme l’odeur de l’argent change les gens, au point de leur « tourner la tête » !

L’argent n’a pas d’odeur, certes, mais quand on en a trop, ça pu !

@kam,

Un commentaire sur « L’artiste et le « Bâtard » ! »

  1. PS: l’article est une réponse aux propos choquants d’une Artiste Algérienne dans les colonnes d’el Watan (du mercredi, 02 avril 2014), traitants les « anti 4e mandat » et ceux qui ne soutiennent pas Bouteflika de « Bâtards » ! je la cite :  » Ceux qui ne sont pas reconnaissants de ce qu’a apporté Bouteflika sont, soit des ingrats soit des bâtards, car seuls les bâtards ne reconnaissent pas leurs parents. « 

Laisser un commentaire